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PROMOTION 2021

Temple de la Renommée FFHG

Membres de la 13ème promotion : Gwenola PERSONNE / Peter ALMASY / Pierre POUSSE / Yvan GURYCA / Michel MARGERIT / Association pour l’Avenir du Hockey Français (Bâtisseurs)

 


GWENOLA PERSONNE

Gwenola Personne, kinésithérapeute du Pôle France Féminin

Grâce notamment à ses 178 sélections en Équipe de France et 17 titres de Champion de France avec Cergy-Pontoise, Gwenola Personne devient la 4ème femme à intégrer le Temple de la Renommée de la FFHG. 

Après de brefs débuts en patinage artistique dans le club de Cergy-Pontoise, Gwenola a rapidement changé de patins pour commencer à jouer au hockey sur glace à l’âge de 8 ans dans le sillage de son frère aîné Erwann.

Mais, les filles n’étant pas encore autorisées à jouer au hockey à l’époque, Gwenola a dû attendre d’avoir 16 ans pour pouvoir disputer son premier match officiel féminin.

Sa carrière fut une réussite exemplaire puisqu’après un premier couronnement en 1991, Gwenola a remporté un total impressionnant de 17 titres de champion de France élite féminin avec le club de Cergy-Pontoise !

Par ailleurs, elle a totalisé 178 sélections en équipe de France senior. Elle fut de plus la capitaine des Bleues pendant deux saisons entre 1997 et 1999. Autre fait d’arme : l’attaquante a disputé un match avec les garçons lors d’une rencontre en Division 1 en 2004.

Aussi passionnée par le roller-hockey, elle effectua ses débuts dans cette discipline à Montpellier avant de jouer à Bordeaux puis enfin à Cergy-Pontoise où elle a créé le club local.

Gwenola Personne est également devenue kinésithérapeute près de Cergy, exerçant cette fonction notamment auprès des équipes du club des Jokers et du Pôle France Féminin, tous deux basés à l’Aren’Ice.

 


 PETER ALMASY

En six saisons, Peter Almasy aura disputé deux Jeux Olympiques avec l’Équipe de France. Retour sur le parcours de cet attaquant d’origine slovaque.

Natif de Poprad en Slovaquie, cet ailier gauche très spectaculaire a commencé sa carrière en France à Gap en septembre 1983. Il évoluera trois saisons sous les couleurs des Rapaces, avec une pause en 85/86 où il sera entraîneur-joueur de Nice.

Après Gap, il joua ensuite pendant trois saisons avec les Français Volants de Paris de 1987 à 1990. Lors de son séjour dans la capitale, il fut sacré champion de France en 1989. Puis, il signa en 1990 avec le club de Briançon pour deux saisons.

Il est sélectionné pour la première fois en équipe de France senior en 1987. Il y deviendra un attaquant vedette pendant six ans, participant notamment à deux Jeux olympiques à Calgary (1988) puis à Albertville (1992). Il arrêta sa carrière internationale en 1993 juste après les Championnats du monde du groupe A organisés à Dortmund et Munich (GER). Une compétition où il fit une prestation remarquable lors du dernier match décisif contre la Suisse, inscrivant un doublé. Vainqueur 3-1, la France assure ainsi son maintien et, surtout, obtient sa qualification pour les Jeux Olympiques de Lillehammer.

Côté clubs, après trois saisons à Nice, le numéro 2 tricolore devint l’entraîneur des jeunes hockeyeurs du club de Rouen à partir de 1995 en collaboration avec Luc Tardif, Daniel Maric puis Grégory Bapaume.

En 1997, l’ex-international âgé de 36 ans effectua un retour inattendu pour un match avec l’équipe Magnus de Rouen pour pallier un nombre élevé de blessés dans l’effectif normand.

Lors de la saison 2002-2003, il partit à Viry-Châtillon comme coach des cadets qui seront champions de France sous sa direction. En juin 2003, il revient à Nice et rejoue quelques matches, participant au titre de Champion de Division 3 en 2004. Peter Almasy arrêta définitivement sa carrière de joueur sur ce succès pour devenir l’entraineur des seniors à Nice jusqu’en 2008.

 


PIERRE POUSSE

Vainqueurs de la Coupe Magnus à quatre reprises en tant que joueur, Pierre Pousse a également brillé sous les couleurs de l’Équipe de France, avant d’obtenir d’excellents résultats sur le banc des Bleus en tant qu’adjoint de Dave Henderson.

Originaire de Strasbourg, il effectue ses classes jusqu’en cadet en Alsace, avant de partir en sport études à Saint-Gervais. C’est avec ce club qu’il soulève sa 1ère Coupe Magnus en 1986. La saison précédente, qu’il dispute avec Chamonix, il avait reçu le Trophée Jean-Pierre Graff récompensant le meilleur espoir du championnat.

Il défendra ensuite les couleurs de l’équipe du Mont-Blanc, avec laquelle il remportera deux titres de Champion et sera élu en 1988 meilleur joueur français du championnat (Trophée Albert Hassler). Une récompense qu’il retrouvera en 1993, avec le club d’Amiens, au sein duquel il jouera pendant huit saisons consécutives. En Picardie, il ajoutera en 1999 une quatrième Coupe Magnus à son palmarès.

En Équipe de France, il se distingue dès les juniors en terminant meilleur buteur des Championnats du monde 1984 organisés à Caen. Deux ans plus tard, il récidive au Mondial à Gap, partageant ce statut avec Christian Pouget.

Il est sélectionné pour la première fois avec les Bleus au mois de décembre 1986 à l’occasion de deux matches contre les Pays-Bas (à Nimègue et Geleen). Au total, avec le numéro 10 dans le dos, il disputera 7 Championnats du Monde et 2 Jeux Olympiques, dont ceux d’Albertville en 1992, où les Bleus se hisseront jusqu’en quart de finale.

Sur le banc, il débutera dès 1996 comme entraîneur-adjoint de l’équipe minime d’Amiens, avant de passer chez les juniors, équipe qui sera sacrée championne de France en 2000.

Il deviendra ensuite l’adjoint de Dave Henderson en Équipe de France, d’abord avec les juniors puis avec les seniors. Il participera ainsi à la remontée des Bleus au niveau Élite en 2007, puis à leur série record de maintien, agrémentée d’un quart de finale en 2014 et des victoires de prestige face à la Russie en 2013, le Canada en 2014 et la Finlande en 2017. Il quittera le banc des Bleus en 2018 pour endosser le rôle d’entraîneur principal de l’équipe de France U20 jusqu’en 2020, avant de prendre ses fonctions actuelles d’entraîneur vidéo de l’Équipe de France senior féminine.

Crédit photo : Xavier Lainé / FFHG

 


YVAN GURYCA

Que ce soit en Équipe de France ou à Chamonix, Yvan Guryca a fait les beaux jours des attaques de ses équipes.

Cet hockeyeur natif de Brno, en République tchèque, est arrivé à Chamonix en 1965. A l’occasion d’un tournoi organisé dans la station, il décida de passer à « l’ouest » avec son compatriote Paul Lang.

Attaquant très talentueux, Yvan Guryca fut joueur-entraîneur du club de Chamonix de 1966 à 1973. Il portait alors le maillot numéro 17. Son talent sur la glace était tel qu’il fut membre de l’équipe de France de 1970 à 1977.

Sous le maillot tricolore, il s’illustra de nombreuses fois, en terminant par exemple meilleur marqueur français lors de quatre Mondiaux : 1970 à Galati (ROU), 1971 à La Haye (NED), 1974 à Grenoble-Lyon-Gap et 1976 à Gdansk (POL).

De 1975 à 1978, il décida de partir à l’étranger et trouva un autre point d’attache important dans sa carrière avec le club allemand de Bad Nauheim (DEL) sous le maillot numéro 33.

Son fils, Jan Guryca, évolua par la suite lui aussi outre-Rhin. Avec le numéro 82, il était gardien de but pour les Tigers de Straubing (DEL).

Après son séjour en Allemagne, Yvan Guryca retourna en 1982 à Chamonix, où il devient entraîneur des jeunes, avant de coacher également au club d’Épinal. En 1989, il repartit en Allemagne où il devint cette fois le coach de Bad Nauheim (DEL).

Enfin, le regretté Yvan Guryca redevint momentanément entraîneur de hockey sur glace en France, notamment dans les clubs d’Anglet et La Roche-sur-Yon, avant de retourner définitivement dans son pays natal.

 


MICHEL MARGERIT

Michel Margerit, véritable passionné de hockey sur glace, a dévoué un temps incalculable à son sport favori, jouant différents rôles au sein des instances. 

Né en 1944 en Algérie, le regretté Michel Margerit, qui vécut d’abord à Lyon, profita de sa mutation dans la station de Morzine-Avoriaz en 1970 pour prendre de hautes responsabilités dans le hockey sur glace local.

En effet, le père des deux anciens joueurs internationaux, Bruno et Pascal Margerit, devint dans un premier temps le président du club haut-savoyard. Désirant s’investir encore d’avantage dans la gestion et la promotion de notre sport, Michel Margerit fut ensuite élu président de la Ligue Rhône-Alpes-Côte d’azur, un poste stratégique très prenant pour lequel il ne ménagea pas son temps et ses efforts.

Homme passionné et véritable stakhanoviste, Michel Margerit fut unanimement apprécié dans le milieu du hockey sur glace français, d’autant qu’il se révéla également très actif en tant que membre de l’ancien Comité national de hockey sur glace au sein de la FFSG.

Avant son décès, survenu en 2008, Michel Margerit occupait également la présidence de la Commission d’Organisation Sportive de la nouvelle FFHG depuis sa création deux ans plus tôt.

Pour honorer la mémoire de ce grand dirigeant, les hockeyeurs alpins disputent désormais chaque saison le « Trophée Michel Margerit », championnat interdépartemental opposant des sélections représentant l’Isère, la Haute-Savoie, les Hautes-Alpes, et le Rhône-Azur.

 


CATEGORIE DES « BATISSEURS »

ASSOCIATION POUR L’AVENIR DU HOCKEY FRANÇAIS (AAHF)

A la fin de l’année 2003, Luc Tardif, en conflit avec le président de la FFSG de l’époque, fut contraint de sortir provisoirement de celle-ci. Sous son impulsion et avec le soutien d’un groupe d’amis, notamment Jean-Pierre Tref qui déposa les statuts, il fut décidé de créer l’AAHF, autrement dit l’Association pour l’Avenir du Hockey Français.

Cette association a joué un rôle important dans l’histoire puisqu’elle a été à la base du retour en force, un an plus tard, du hockey sur glace lors de l’assemblée Générale de la FFSG organisée en juin 2004, et de l’obtention future d’un accord ministériel pour la création de la FFHG qui intervint au mois d’avril 2006.