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PROMOTION 2013

Temple de la Renommée FFHG

Membres de la 6ème promotion : Joseph COCHET / Marcel GUADALOPPA / Gilbert ITZICSOHN / Jean-Claude SOZZI / Jean VASSIEUX / Équipe de France 1924 (Bâtisseurs)


JOSEPH COCHET

Joseph Cochet reste indéniablement un grand personnage dans l’histoire du hockey sur glace français, et surtout du club de Chamonix, car il fut l’un des plus illustres représentants du CHC pendant sa grande époque. En effet, ce sympathique professeur de mathématique a dirigé pendant plus de dix-sept ans le CHC (1970-1987).
Il prit la succession de Marcel Claret qui fut également avant lui un grand président dans l’histoire du club. L’ancien président de Saint-Gervais, André Ville, qui l’a bien connu, raconte cette anecdote : « Joseph Cochet a été effectivement un président très célèbre à Chamonix. Il fait partie du patrimoine de cette station. Non seulement parce que son mandat a été long, mais aussi pour l’amour démesuré qu’il avait pour le hockey et surtout pour son club.
Je me souviens que pendant les réunions du Comité national de Hockey dont il faisait également partie, lorsqu’une discussion l’ennuyait, il passait son temps à écrire plusieurs fois sur un bout de papier un seul mot : Chamonix !, Chamonix !, Chamonix ! Puis, il me montrait le papier en souriant. En fait, son club comme le hockey, c’était toute sa vie. » Signe du destin, Joseph Cochet fut victime de sa passion puisque à quelques minutes du coup d’envoi d’un derby avec le club voisin de Saint-Gervais qui avait lieu à la patinoire de Chamonix en 2007, il fut victime d’un malaise cardiaque et décéda au moment de franchir la porte d’entrée du « temple » dans lequel il avait vécu tant d’émotions.

 


MARCEL GUADALOPPA

Après avoir fait une honnête carrière de joueur dans le club de Villard-de-Lans, entre 1949 et 1967, Marcel Guadaloppa devint par la suite une figure emblématique du hockey sur glace français en devenant d’abord un arbitre de championnat de tout premier plan. En effet, il fut le seul à être sacré meilleur arbitre de l’hexagone à trois reprises en 1978, 1979 et 1980. Sa grande autorité naturelle et sa réputation d’homme parfaitement intègre dépassa rapidement les frontières puisqu’il fut nommé arbitre international. A ce titre, il dirigea des matches lors
de trois championnats d’Europe juniors successifs puis lors de deux tournois mondiaux seniors, ceux de Las Palmas en 1978 et de Barcelone en 1979. L’IIHF fit également appel à ses services pour arbitrer deux quarts de finales de la Coupe d’Europe en Suisse.
Après son arrêt comme directeur de jeu en 1981, Marcel Guadaloppa continua toutefois à servir efficacement le hockey français en devenant le « team leader » de l’équipe de France seniors lors des championnats du monde de Jaca en Espagne en 1982 puis ceux de Budapest en 1983. Il occupa ensuite le même poste stratégique à la tête de l’équipe de France juniors lors des Mondiaux de Caen, de Sapporo et de Gap.
Le point d’orgue de sa longue carrière fut sa nomination comme président de la Ligue Nationale des Arbitres Français (LNAF), un poste qu’il occupa pendant neuf ans de 1987 à 1996. Marcel Guadaloppa fut par ailleurs pendant trois ans le président de la commission des terrains sportifs au sein du CNHG.

GILBERT ITZICSOHN

Ce célèbre attaquant international, dont les parents étaient d’origine roumaine, fit ses débuts au Paris Hockey Club en 1955 avant de devenir un grand joueur et un entraîneur emblématique de l’ACBB. Il effectua ses débuts en équipe de France en 1963 à l’occasion des Championnats du monde de Stockholm, puis il porta encore le numéro 9 tricolore jusqu’en 1977.
Son grand talent et son charisme lui valurent de tenir le rôle important de capitaine de l’équipe de France notamment lors des Jeux Olympiques de Grenoble en 1968, un rôle de leader qu’il conserva jusqu’en 1976. Entre-temps Gilbert Itzicsohn reçut « l’Oscar de la glace », la plus haute distinction de la FFSG, en 1971.
Il devint par la suite l’entraîneur-joueur du club de Viry-Châtillon en 1972 avant de retourner à l’ACBB où il acheva sa carrière internationale en 1978. Il mit un terme définitif à la pratique du hockey en 1985, à l’âge de 41 ans, avant de se reconvertir sportivement dans la course automobile.

JEAN-CLAUDE SOZZI

Ce petit-fils d’émigrés italiens, né à Boulogne-Billancourt, est entré dans la légende du hockey sur glace français en tant que gardien de but très talentueux au même titre que Bernard Deschamps avec qui il forma un duo très célèbre au sein de l’équipe de France senior.
Au cours de sa longue carrière, il participa non seulement à plusieurs championnats du monde et aux J.O. de Grenoble en 1968, mais il fut aussi successivement le gardien titulaire de plusieurs grands clubs comme l’ACBB (avec qui il remporta la Coupe Spengler comme doublure en 1961), Grenoble, Gap et Tours avant d’achever son parcours à Limoges puis à Annecy.
Sa grande réputation poussa le Comité national de hockey à le nommer ensuite CTR puis entraîneur national de l’équipe de France juniors U18 en tandem avec James Tibetts. Sa nouvelle carrière de formateur prit un tournant encore plus important lorsqu’il fut nommé adjoint de l’entraîneur national Kjell Larsson juste après les J.O. d’Albertville en 1992. Avant de se retirer définitivement du devant de la scène et prendre sa retraite, il devint professeur d’éducation physique dans un grand lycée d’Annecy.

JEAN VASSIEUX

Le célèbre attaquant numéro 10, natif de Villard-de-Lans, a marqué non seulement l’histoire du club de l’Isère, auquel il resta toujours fidèle, mais également celle du hockey sur glace français tout entier.

En effet, Jean Vassieux fut membre de l’équipe de France senior pendant onze ans entre 1970 et 1980. Son charisme, son exemplarité et sa redoutable efficacité sur la glace lui valurent d’être non seulement le leader incontesté des Ours de Villard, mais d’être également le capitaine emblématique des Tricolores pendant quatre campagnes internationales de 1976 à 1979. Pour honorer ce hockeyeur talentueux, la FFSG décida en 1979 de lui décerner « l’Oscar de la glace », sa plus haute distinction.

Jean Vassieux, qui fit ses adieux internationaux un an plus tard à l’occasion du Tournoi de l’Amitié à Ljubljana, fut de surcroît le meilleur marqueur de l’équipe de France à deux reprises : lors du Mondial de Sofia en 1975 et lors du Mondial de Las Palmas en 1978. Ce hockeyeur, qui travaillait par ailleurs dans la distribution électrique à Grenoble, mit un terme définitif à sa brillante carrière sportive à l’âge de 36 ans, en participant en 1985 aux Championnats du monde vétérans organisés à Nice.


CATEGORIE DES « BATISSEURS »

EQUIPE DE FRANCE 1924

 

Un des plus beaux exploits sportifs dans l’histoire de l’équipe de France s’est déroulé sans conteste en 1924 en Italie dans le prestigieux « Palazzo del Ghiaccio » de Milan. En effet, la sélection tricolore de l’époque, qui était composée de huit joueurs seulement, remporta contre toute attente les Championnats d’Europe. Après avoir éliminé dans un premier temps les Belges (3-0) puis les Italiens (12-0), nos représentants réalisèrent un coup d’éclat retentissant en s’imposant en finale contre les Suédois sur le score serré mais décisif de 2-1.
Nos représentants prouvèrent ainsi qu’ils avaient tous du talent à l’image de leur capitaine, Alfred de Rauch qui fut le meilleur marqueur du tournoi avec 7 buts. Cette équipe de France mémorable était composée pour moitié de joueurs parisiens (De Rauch, George, Charpentier, Grundwald) et pour moitié de chamoniards (Monard, Charlet, Couvert, Hassler).
Ce titre européen, remporté par les Français, fut largement évoqué dans la presse en Suède car ce pays avait déjà eu beaucoup de mal à battre la France en finale l’année précédente à Anvers (4-3).