La Ligne Bleue N°48
23 Déc 2021 10:40 / A LA UNE, VIE FÉDÉRALE, NEWSLETTER
Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois de décembre 2021.
- Edito de Pierre-Yves Gerbeau
- Trilogie Hockey Féminin – Episode 1 : Accueil, initiation et développement
- Création de l’équipe de France para, interview de l’entraineur, David Lemétais
- DES Jeps, nouveau diplôme proposé par l’INF
- La photo rétro : Gerry Geran, premier NHLers à venir jouer en France
- Les Brèves
- Les Chiffres-clés
- Agenda
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Édito de Pierre-Yves Gerbeau.
Chères lectrices, chers lecteurs de la Ligne Bleue,
De Riga à Tallin, en passant par Tampere et Lulea, les théâtres de ces derniers mois sont autant d’occasion de se rappeler combien notre sport peut offrir des paysages et des décors aussi riches que variés.
Emouvants aussi ! Comme ce 14 novembre où notre collectif féminin, en quête de qualification pour une première participation olympique, passa si proche. Synonyme de grande première pour une équipe féminine de hockey français, elles ont mis les moyens avant et surtout pendant, échouant par le plus petit des écarts (comme le collectif masculin 3 mois plus tôt) face au pays hôte (comme le collectif masculin).
Comme leurs homologues masculins (aussi et encore !), elles ont tout donné et pourront se remémorer le sans faute des deux premières rencontres pour s’ouvrir la voie d’une « finale » à laquelle elle étaient préparées.
De cette expérience construite sur plusieurs années, elles conserveront – avec leur staff et tous les supports présents au bord de la mer Baltique – et au-delà d’une grande déception – la fierté d’avoir plus que rivalisé avec une équipe suédoise membre du Top 10 mondial.
Privé de mondial – eux aussi – l’an passé par la crise sanitaire, les U20 étaient en mission à Tallin (Estonie). Avec un parcours presque parfait, l’essentiel est là : un titre de Champion D1B et une accession directe en D1A. Le contingent 2002/2003 (et un gardien 2004) conduit par Yorick Treille et Erwan Agostini retrouve un rang digne de cette génération et un terrain de jeu pour continuer à faire progresser les prochains bleuets. Scène internationale aussi pour le représentant français en CHL, le Rouen Hockey Elite est sorti, non sans mal de sa poule de classement, pour atteindre et performer en quart de finale. Une première pour le hockey français. Les Dragons millésime 2021/2022 auront écrit une nouvelle page de son histoire et ouvert de nouvelles ambitions pour le prochain champion de France. A Salzbourg (Autriche) comme à Tampere (Finlande), ils n’étaient pas favoris mais ils ont fait briller les couleurs du hockey français.
Pour son premier stage à l’étranger, à Elblag (Pologne), l’équipe de France de Para-Hockey a disputé du 10 et 18 décembre, les premiers matchs de son histoire. Une première expérience hors de nos frontières pour ce jeune collectif pionnier. Je ne peux que vous inciter à découvrir cette discipline et à suivre notre équipe.
Si ces joutes internationales peuvent mettre en lumière une équipe ou un club, le travail hexagonal de toutes nos associations et ligues constitue le terreau indispensable à l’essor. En cette fin d’année et tout au long du premier semestre 2022, je poursuivrai la réflexion stratégique et proposerai devant l’assemblée générale des clubs un projet pour les quatre prochaines années.
En maximisant notre soutien (près d’un million d’Euros d’aides mobilisées) nous avons su, financièrement, humainement et matériellement aider les clubs à faire face pendant les différents confinements.
Nos instances de tutelle nous appuient et nous pouvons ainsi entrevoir la continuité de notre déploiement en maitrise. Depuis septembre, le déroulement des compétitions tous niveaux et toutes catégories montre la capacité de nos dirigeants et éducateurs à se mobiliser. Je tiens à saluer – encore une fois – les efforts de nos bénévoles qui contribuent chaque jour à rendre possible la pratique de notre sport. Cela se traduit significativement sur le nombre de licenciés. L’impact de la crise (perte de 15% constatée fin 2020) a été réduit de moitié fin 2021.
Si les championnats nationaux de D3, D2, D1, SLM et Jeunes se poursuivent au rythme prévu, que les encouragements descendent des tribunes bien garnies, ils restent encadrés par le respect des consignes sanitaires en vigueur.
A l’heure de ses lignes, un nouveau variant nous rappelle que nous devons composer avec des épisodes plus ou moins brutaux (depuis maintenant plus de 20 mois). Je ne pourrais que vous inciter à la plus grande prudence pour entretenir l’espoir de faire vivre nos activités. Un RDV en point de mire ? La finale de la Coupe de France qui se tiendra le 30 janvier à l’Accor Arena. L’affiche sera connue le 5 janvier à l’issue des demi-finales. Ne ratez pas ces évènements.
Pratiquants, parents, dirigeants, éducateurs, élus ou salariés, tous passionnés, je vous souhaite de très belles fêtes et vous donne rendez vous en 2022 pour partager une nouvelle année de hockey.
Pierre-Yves Gerbeau
Président provisoire de la FFHG
(c) Photo : Aude Réant / FFHG
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La trilogie du hockey féminin – Episode 1/3
Accueil, initiation et formation.
Si la pratique du hockey féminin a évolué depuis plusieurs années au sein de l’Hexagone, cela passe par les moyens mis en place par le Pôle France et les clubs en termes d’accueil et d’initiation, dans le but de donner avant tout de donner du plaisir aux jeunes joueuses.
Augmenter le nombre de licencées par le biais des JPO
Tout au long de la saison, dans différentes régions du pays, plusieurs clubs de hockey ouvrent leurs portes sur un ou plusieurs jours pour permettre aux filles de se lancer dans ce sport. Ces Journées Portes Ouvertes, dédiées à un public exclusivement féminin, ont pour objectif d’accroître le nombre de licenciées et favorisent la promotion du hockey féminin. Lors ce début de saison 2021/2022, de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes à la Ligue Pays de la Loire, en passant par la Bretagne, le Centre, le Grand Est, l’Île-de-France, la Normandie et la Nouvelle Aquitaine, 380 filles ont participé à ces événements aux quatre coins de la France (au 01/12/2021), pour un total de 103 licences prises.
Chamonix, véritable centre d’accueil
Parmi les plus représentés cette année, le Club des Sports de Chamonix figure à la première place, avec 21 licences enregistrées sur 30 participantes. Si la ville de Haute-Savoie est aujourd’hui au centre des attentions dans la formation du hockey féminin, c’est grâce particulièrement à la figure emblématique locale Ida Chappot, intégrée au temple de la renommée du hockey français en 2012. Première femme à avoir pratiqué ce sport avec des hommes pendant l’entre-deux-guerres, elle a alors fait émerger le hockey féminin de loisir, faisant ensuite évoluer progressivement la pratique au sein de la région.
Aujourd’hui, le Club des Sports de Chamonix est le club qui rassemble le plus de filles de 10 ans et moins (36), devant Cergy-Pontoise (17), Champigny (16), Boulogne (16), Reims (16) ou encore Grenoble (16). Alors qu’un entraînement spécialement féminin encadré par deux éducatrices est donné toutes les deux semaines, regroupant toutes les petites filles quelque soit l’âge et le niveau, le retour des parents est positif nous informe Natacha Goncelin, responsable communication marketing du club : « Nos éducatrices entraînent pour donner confiance aux filles, pour les convaincre de rester, ce qui satisfait beaucoup les parents », affirme-t-elle, tout en insistant sur l’importance de la fidélisation : « L’essentiel aujourd’hui est de les fidéliser. Nous faisons intervenir une infirmière du planning familial pour leur parler du cycle menstruel, du sport et des moyens à mettre en place pour ne pas arrêter la pratique sportive ».
Mouloud Menceur, président de la section hockey sur glace de l’ACBB : « S’entraîner, c’est progresser, et on va progresser avec tout le monde »
Du côté de l’ACBB, dans les Hauts-de-Seine, une politique volontariste est mise en avant, reposant sur plusieurs actions et stratégies : « Nous devons convaincre les filles de venir à la patinoire et qu’elle se rendent comptes qu’il s’agit d’un sport qui leur convient », affirme Mouloud Menceur, président la section hockey sur glace, avant d’aborder la démarche communicationnelle. « Pour les faire venir, nous utilisons les réseaux sociaux, le bouche-à-oreille via les ami(e)s déjà licencié(e)s au club, et les JPO. Nous réalisons aussi des photos et clips vidéo pour montrer qu’il y a des filles qui pratiquent le hockey », souligne-t-il, pour ensuite mettre l’accent sur la mixité et la progression en équipe.
« Si nous voulons les garder, il faut qu’il y ait d’autres filles. Il faut bien prêter attention aux rares jeunes filles qui sont là pour qu’elles restent, c’est-à-dire avoir d’autres filles du même âge. Cela passe par des aménagements, comme pratiquer le hockey en mixité, avoir un équité avec les garçons. Elles ne sont pas favorisées, mais on ne les pénalise pas. On les fait jouer à leur niveau, avec un regard bienveillant. Il n’y a pas d’entraînement spécifique filles. S’entrainer, c’est progresser, et on va progresser avec tout le monde. Mais on tient tout de même compte qu’il y a des spécificités du fait que ça soit des filles, comme la mise en place d’un vestiaire dédié pour elles », indique Mouloud Menceur, alors qu’une mixité dans l’encadrement est également instaurée, avec trois entraîneurs diplômés salariés et la formation de 15 jeunes femmes.
Mais aussi, à partir d’un groupe de communication, les parents des filles du club peuvent échanger sur les problématiques liées aux filles et les événements, créant une cohésion de groupe entre parents de hockeyeuses. Dans cette même approche, fonder autour de la solidarité, les plus jeunes ont pu avoir un retour d’expérience avec les filles U16 pendant le confinement. A partir de vidéos d’échange, elles ont pu aborder les problématiques, le développement au fil des années et le parcours, afin que les plus jeunes ne se sentent pas seules dans leur progression. « C’est important d’avoir des filles exemples, des filles modèles dans le club et dans la durée », assure le président.
Le stage fédéral, un rassemblement permettant d’avoir une première approche féminine
Organisé tous les ans entre le mois de juillet et le mois d’août à Vaujany, le stage fédéral de la FFHG est aussi l’occasion pour les jeunes filles de créer des liens, mais aussi de sortir de la mixité, et donc d’avoir première approche uniquement féminine. Existant depuis une dizaine d’année, cet événement reçoit pendant deux semaines 120 joueuses entre 8 et 18 ans, avec deux entraînements proposés par jour et des activités en plus telles que de la piscine et des courses d’orientation.
« On organise deux semaines avec une première qui repose sur le perfectionnement avec des joueuses plus âgées, et une deuxième semaine orientée sur le développement. L’objectif de ce stage est prendre du plaisir et favoriser le développement du hockey féminin par la pratique et le fait d’être ensemble » affirme Jean-Baptiste Chauvin, responsable du Pôle France.
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Création de l’équipe de France para-hockey
Interview de l’entraineur, David Lemétais.
L’équipe de France para-hockey est née lors d’un premier stage à Vaujany en novembre dernier. David Lemétais, premier sélectionneur de l’histoire de ce collectif, livre ses premières impressions et évoque les objectifs de cette nouvelle équipe.
Quel est ton ressenti après cette nomination comme premier sélectionneur de l’équipe de France de para hockey ?
- Beaucoup de fierté, très honoré que la fédé m’ait demandé. Ça me plaît de devoir relever un challenge aussi gros, où il y a tout à écrire. Je me sens très heureux et focus sur le développement de l’avenir de cette équipe.
Comment on s’y prend pour sélectionner les joueurs sans compétition majeure ?
- Le monde du para hockey est petit, très en interaction, tout le monde se connaît. Lorsque l’on organise un tournoi, beaucoup de personnes répondent présentes, donc je me suis déplacé. On avait déjà organisé un pré-regroupement entre 2 confinements, c’était à leurs frais mais plusieurs personnes ont pu quand même venir. C’est donc grâce à des actions comme ça que j’ai pu voir beaucoup de monde, on a pu avoir pas mal d’échanges, on a pu organiser des matchs contre d’autres clubs, et on utilise également la vidéo pour ceux que je n’aurais pas pu assez voir, ou que je n’ai pas pu voir en réel. L’avantage c’est qu’ils sont tous en France et assez peu nombreux, donc le choix est plus facile et rapide.
Quels critères de sélection changent entre le hockey et le para hockey ?
- Ce sont les mêmes critères, mais qui sont adaptés à la luge, je vais rechercher des personnes qui sont rapides, à l’aise sur la luge. Comme tout sélectionneur ou coach qui forme une équipe, on cherche les joueurs les plus opérationnels.
Quels sont les objectifs de cette jeune équipe de France ?
- L’objectif prioritaire c’est d’être opérationnels pour les prochains championnats du monde en 2022 du groupe C. C’est donc ça, y aller et faire le meilleur résultat possible. A moyen termes, on aimerait être le plus compétitif possible pour les JO 2026 et présenter une équipe qui pourrait prétendre à y aller. L’objectif était très ambitieux avant le COVID, il l’est encore plus maintenant, mais ça reste une cible et un objectif général pour essayer de se développer et aller dans le sens de devenir compétiteur le plus vite possible.
Quels moyens vont être mis en œuvre afin d’y parvenir ?
- Il y a d’abord la Commission du para hockey qui a deux objectifs côte à côte : développer le nombre de pratiquants, parce qu’en France on est assez peu nombreux, et en parallèle développer la compétition, avec notamment les championnats du monde qui vont permettre de se comparer car on part de zéro, on ne sait pas du tout ce que l’équipe de France peut valoir. On est une petite équipe, on n’a pas encore de maillots, pas de matériel dédié pour le moment, il reste encore beaucoup de choses à faire pour que le collectif puisse bien tourner. Mais cela reste la concrétisation du travail de beaucoup de monde, c’est le début d’un chapitre qu’on va continuer d’écrire et en espérant que les conditions sanitaires vont nous permettre de continuer.
Quels sont les prochains rendez-vous où l’on pourra voir cette équipe de France ?
- Le premier rendez-vous c’est la semaine prochaine, on part en Pologne pour jouer contre la Pologne et contre un club Tchèque. Après on reçoit l’équipe B Norvégienne à Lyon mi-janvier. Ce sont nos deux objectifs à courts termes. Ensuite on fera un camp avant les championnats du monde dont on attend les dates qui ne sont pas encore sorties car même la fédération internationale est encore un peu jeune donc certaines dates sont données un peu en dernière minute.
En tant que sélectionneur, est-ce que tu sais déjà sur quoi travailler avec tes joueurs ?
- C’est un sport jeune, donc il faut travailler sur tout, la technique, la tactique, technico-tactique, le développement général des joueurs, c’est-à-dire leur faire découvrir le haut niveau car pour l’instant ce sont des gars qui travaillent à côté, leur vie n’est pas totalement axée la dessus donc il faut leur apprendre à faire des choix puisqu’il faut passer beaucoup d’heures à s’entraîner, changer son alimentation pour certains…
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INF – Formation
Le DES Jeps, nouveau diplôme
L’année 2021 s’achève avec deux promotions d’animateurs en hockey sur glace en capacité de concevoir et de mettre en œuvre des projets dans la structure. Ils seront prochainement diplômés et compétents pour s’occuper du développement des jeunes jusqu’à U13 en compétition. Le certificat est une étape de la carrière, la formation continue tout au long de la vue est déterminante pour chaque éducateur.
Actuellement deux formations d’entraîneurs sont en cours, dont une promotion de sportif(ve)s de haut niveau, pour permettre aux structures associatives d’embaucher des entraîneurs en capacité d’enseigner dans tous les niveaux de pratique.
C’est à partir du 10 janvier 2022 que la nouvelle promotion de CQP se regroupera à CERGY pour la première fois. Un nouveau réseau est en train de se constituer. Janvier 2022 sera aussi le moment de l’ouverture des inscriptions à la formation du Diplôme d’Etat Supérieur tant attendu depuis la fin de la première édition (en 2018). La nouvelle formule, une fois habilitée par la DRAJES de Lyon, s’étendra sur 28 mois de formation laissant le temps aux stagiaires de se regrouper en dehors des saisons sportives à l’Aren’ice, à l’INSEP, à la maison du Handball et à Marcoussis (centre de formation du Rugby).
L’enjeu est important pour l’avenir du développement du hockey sur glace. Ce diplôme de niveau 6 (correspondant à L3 staps entraînement) permet l’acquisition de savoirs, de savoir-faire (compétences) et de savoir être (posture professionnelle) dans les trois domaines côtoyés par nos futurs un entraîneur-manager haut niveau : ces domaines renvoient à des compétences de développeur de projet stratégiques, de concepteur de projet de performance pour le niveau équipe de France (ou en devenir) sans oublier un projet de formation à défendre permettant de renforcer les ressources au sein de l’INF.
In finé nous attirons l’attention auprès des employeurs et de la communauté sur l’impérieuse nécessité de construire l’alternance avec minutie. Les futurs stagiaires, pour réaliser leurs projets, planifieront les 500 heures d’alternance pendant 28 mois avec les tuteurs. Il est important également que les représentants du bureau directeur de la structure associative de rattachement s’impliquent en questionnant, en donnant leur avis et en co construisant.
En effet 2020 sera une année clé, bien remplie pour accompagner les entraîneurs stagiaires dans leur projet professionnel. L’INF mettra l’accent sur la qualité de l’enseignement dans tous les domaines. En effet ce sera le moment de relancer la programmation des modules de formation techniques, tactique, vidéo, chef matériel, gardien de but et préparation physique. Pour rappel, les modules destinés à l’école de hockey (module A) et le module E « adultes référents » sont portés maintenant par les ligues régionales avec nos six CTL (conseillers techniques de Ligue).
En somme, l’enjeu de la formation est de construire un système de développement des compétences de tous les acteurs du hockey sur glace depuis 2013. Pour ce faire l’Institut National de Formation concentrera une partie de sa stratégie pour former les jurys, les formateurs, les élus des structures associatives. Former au présent c’est investir pour l’avenir du hockey Français. Nous devons rassembler nos actions individuelles au service de la collectivité ,c’est l’une des clés pour augmenter le niveau des joueurs et des joueuses Français dans hockey amateur avant que certains accèdent au plus haut niveau.
La photo rétro : Gerry Geran, premier NHLers à venir jouer en France
C’est en 1921, il y a donc exactement un siècle cette année, le hockeyeur américain Gerry Geran, qui avait fait partie des Wanderers de Montréal lors du lancement de la NHL quatre ans plus tôt, décida de traverser l’Atlantique pour venir renforcer le « Club des Sports d’Hiver de Paris ».
Né en 1895 à Holyoke dans le Massachusetts, George Geran fit ses débuts dans le hockey sur glace en jouant d’abord au sein des « Big Green » du Dartmouth College. Il rejoignit la NHL lors de sa saison inaugurale en 1917-1918 et s’aligna avec les Wanderers de Montréal mais il ne put jouer que quatre matches ! En effet, le 2 janvier 1918, la patinoire de Montréal, qui hébergeait les Wanderers et les Canadiens de Montréal, fut détruite à la suite d’un incendie.
Du coup, à cause de cet arrêt imprévu, Gerry Geran s’engagea dans la marine américaine et retourna dans le Massachusetts. Mais restant toujours hockeyeur, il participa aux Jeux olympiques de 1920 à Anvers avec l’équipe américaine qui remporta la médaille d’argent. Séduit par son séjour en Europe, dès l’année suivante, il décida de retraverser l’Atlantique pour venir jouer comme renfort étranger en France avec le « Club des Sports d’Hiver de Paris ».
La présence de cet américain du Massachusetts, âgé de 26 ans, fut un grand événement à l’époque puisque Gerry Geran permit au CSHP de remporter le titre de champion de France en inscrivant les deux tiers des buts de l’équipe parisienne ! Mais Gerry Geran entra par la même occasion dans l’histoire de notre championnat car il fut le premier joueur de la NHL à évoluer en France.
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Les Brèves
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Les Chiffres-clés
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Le nombre de podcasts « Hockey Arena » par Romain Del Bello déjà disponible et à retrouver ici. Le huitième épisode sortira vendredi 17 décembre qui fera un bilan de la première partie de saison de la Synerglace Ligue Magnus 2021-2022.
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Entre le 10 et le 22 décembre, retrouvez les 12 matchs de Noël de la Synerglace Ligue Magnus. Venez en nombre dans les patinoires pour ces matchs festifs.
Cliquez ici pour plus d’information
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Le nombre de Journée Portes Ouvertes Féminines organisées depuis le début de la saison dans 8 ligues différentes.
Agenda
Synerglace Ligue Magnus
- Saison régulière : 21 septembre 2021 au 4 mars 2022
- Playoffs : 8 mars au 17 avril 2022
Coupe de France
- 1er tour : 2 octobre 2021
- 16èmes de finale : 19 et 20 octobre 2021
- 8èmes de finale : 2 et 3 novembre 2021
- Quarts de finale : 30 novembre et 1er décembre 2021
- Demi-finales : 5 janvier 2022
- Finale : 30 janvier 2022
Les billets pour la Finale de la Coupe de France de Hockey sur Glace 2022 sont désormais disponibles à la vente ! Rendez-vous le dimanche 30 janvier 2022 à l’Accor Arena de Paris pour vivre ce match inédit, véritable fête du hockey français. L’édition 2021-2022 débutera ce week-end avec le premier tour.
Cliquez-ici pour accéder à la billetterie
Equipe de France Masculine
Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 2 au 8 mai 2022.
Lieu : Ljubljana (SLO)
Adversaires : Autriche, Corée du Sud, Slovénie, Hongrie et Roumanie
Equipe de France Féminine
Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 24 au 30 avril 2022.
Lieu : Angers
Adversaires : Suède, Norvège, Autriche, Slovaquie et Pays-Bas
Equipe de France Masculine U18
Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 11 au 17 avril 2022.
Lieu : Spisska Nova Ves (SVK)
Adversaires : Slovaquie, Kazakhstan, Danemark, Norvège et Japon
Equipe de France Féminine U18
Championnat du Monde Division 1 Groupe A – du 9 au 15 janvier 2022.
Lieu : Gyor (HUN)
Adversaires : Slovaquie, Japon, Hongrie, Italie et Norvège
Equipe de France Para
Matchs Amicaux – du 15 au 16 janvier
Lieu : Lyon
- Samedi 15 janvier : France – Norvège 20h00
- Dimanche 16 janvier : France – Norvège 11h00