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La Ligne Bleue N°44

05 Mar 2021 11:50   /   VIE FÉDÉRALE, NEWSLETTER

Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois de mars 2021.

Au programme

 


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Édito de Luc Tardif. « Solidarité et passion »

Il y a presque 12 mois, le confinement mettait un premier coup d’arrêt à nos activités. Depuis, la Fédération s’est dotée d’une cellule COVID dédiée. Celle-ci est l’interface entre les décisions gouvernementales, les directives ministérielles et l’ensemble de nos activités.

Au fil des mois et des évolutions/restrictions nous avons organisé compétitions et entrainements. Nous avons pu réunir et accompagner les clubs avec des apports pratiques, techniques et soutiens administratifs et financiers.

Aujourd’hui, sans plus de visibilité, nos enjeux se concentrent sur les patinoires qui doivent rester ouvertes, sur les clubs qui doivent rester actifs et les échéances internationales pour lesquelles nous devons rester compétitifs.

Si le contexte n’est pas facile, mon état d’esprit est combatif. Considérant nos licenciés, clubs et ligues, toute mon équipe et moi-même sommes plus que jamais des représentants forces de proposition et de pression. Ainsi la FFHG est partie prenante d’un groupe historique de fédérations (Handball, Basket-Ball, Volley, Hockey sur Glace,…) qui est à l’initiative d’une mobilisation exhaustive de toutes les fédérations des sports de salle (arts martiaux, boxe, badminton, tennis de table…) concernées par les restrictions d’utilisations des gymnases et salles de sports. Pour une prise de parole commune, une conférence de presse s’est tenue fin février au CNOSF pour relayer nos situations et revendiquer notre volonté de convaincre les pouvoirs publics.

En effet, le manque de visibilité et de moyens s’ajoutent aux restrictions qui affaiblissent les clubs. Cette prise de parole collective et massive doit faire écho auprès du Ministère des Sports pour ouvrir un débat visant à proposer des solutions pragmatiques, rapides et efficaces.

« La pandémie se moque des échéances » et nous nous attachons à optimiser toutes les formes de pratiques possibles. Les championnats professionnels se déroulent avec un agenda adapté et à huis clos, les publics dérogatoires s’ajustent. Ainsi avant de rassembler les collectifs nationaux en stage, les cadres techniques se sont déplacés pour organiser des « mini-camps » et des visioconférences sont régulièrement mises en place à destination des pratiquants et éducateurs. Avec l’accord des clubs, nous avons annulé les championnats D2 et D3 pour alléger des charges et se concentrer sur les jeunes et la formation.

De nombreux témoignages exprimés sur les réseaux sociaux montrent des dirigeants, bénévoles et éducateurs mobilisés pour maintenir l’essentiel. Ici des ingénieux parcours hors glace, séance de jeux et de mises en situation, là du patinage sur des pistes en plein air et même de la glisse sur des lacs gelés.

Ces moments de partage sont précieux et encourageants. Ils démontrent la solidarité et la passion qui nous animent. Si les émotions ressenties dans une tribune ou sur la glace nous manquent, les fondations sont solides et les projets suivis. Témoin de notre fidélité à nos valeurs, ces derniers jours, nous avons pu livrer un vestiaire « Équipe de France » relooké et un nouveau centre d’hébergement pour nos athlètes (26 chambres et salles communes situées à 800 mètres de l’Aren’Ice).

J’aurais à coeur de vous faire partager les autres bonnes nouvelles à chaque fois que l’avenir nous le permettra. Dans cette attente, je sais pouvoir compter sur la responsabilité de tous pour traverser cette période en attendant des jours meilleurs.

Luc Tardif

Président de la FFHG

(c) Photo : X. Lainé / FFHG

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Haut Niveau – Formation. Les Pionniers du DE JEPS « Étalé »

Quel est l’un des points communs entre Lore Baudrit, Clara Rozier, et Yorick Treille ? Outre le fait de défendre avec brio les couleurs du hockey sur glace tricolore en sélection, ils ont tous trois fait partie de la première promotion du DE JEPS SHN, désormais appelé DE JEPS « Étalé ». Explications.

(c) Photo : FFHG

Tout d’abord, le DE JEPS, qu’est-ce que c’est ? Les initiales signifient Diplômes d’Etat de la Jeunesse, de l’Education Populaire et des Sports. Plus précisément, celui qui nous intéresse ici s’intitule «perfectionnement sportif mention Hockey sur Glace». Ce diplôme permet d’encadrer en autonomie des séances d’animation et d’entraînement de hockey sur glace auprès de tout public (y compris les scolaires). Il est, dans sa filière classique, organisé sur 18 mois avec 1200 heures de formation dont 500 en situation professionnelle avec un tuteur.

Existant depuis 2012/2013 en remplacement du brevet d’état premier degré, le DE JEPS est depuis 2018 accessible pour les Sportifs de Haut Niveau (SHN) via une voie spécifique. « L’idée était de construire une formation équivalente mais étalée dans le temps, sur trois saisons et ne regroupant les sportifs qu’au mois de juin » explique Jacques Vettraino, Directeur de l’INF de la FFHG. Qui poursuit : « le but de la Fédération est d’aider les sportifs dans leur reconversion, qu’ils souhaitent devenir entraîneur à 100% ou bien exercer un métier de complément. Ce qui est très intéressant dans cette promotion, c’est qu’il y autant de profils que de candidats ».

Réservée donc en priorité aux sportifs figurant sur les listes ministérielles SHN, cette formation DE JEPS « Étalé » a vu dans sa première promotion six joueuses de l’Équipe de France sénior féminine. Parmi elles Lore Baudrit et Clara Rozier, qui affichent respectivement 178 et 100 sélections sous le maillot bleu et qui évoluent actuellement dans des clubs à l’étranger, en Suède pour Baudrit et en Finlande pour Rozier.

(c) Photo : Olivier Brajon

Lorsque cette opportunité de formation s’est présentée, Lore Baudrit n’a pas hésité à la saisir « J’avais déjà envie de passer mon diplôme d’entraineur quand j’évoluais au Pôle France, mais c’était devenu impossible depuis que j’étais partie jouer à l’étranger. L’idée de coacher et transmettre mon expérience me tient à coeur donc j’avais toujours conservé cet objectif. Lorsque l’on joue au hockey sur glace, et d’autant plus quand on est une femme, c’est essentiel d’avoir un plan d’après carrière ».

Ayant pour structure d’alternance la Fédération, l’attaquante a pu se former auprès de différentes catégories en participant par exemple aux stages fédéraux d’été à Vaujany, mais aussi à des actions de Ligues, avec notamment Vincent Peltier, Conseiller Technique de la Ligue PACA. « C’est une preuve de confiance accordée par la Fédération, et j’en suis très reconnaissante » énonce la joueuse qui aimerait à terme s’investir pour le développement du hockey sur glace féminin.

Tout comme son aînée, Clara Rozier s’est également embarquée dans l’aventure dès la première présentation de la formation réalisée par Emmanuel Colliot, manager des Bleues, lors d’un regroupement. Elle a opté pour Morzine-Avoriaz, son club formateur, pour effectuer son alternance. L’attaquante de 23 ans, benjamine de la promotion, y a notamment organisé la HCMA Girls Cup, tournoi international féminin. « J’ai dû prendre énormément de responsabilités dans la création et la réalisation de mon projet. La formation m’a apporté de la confiance et des clés pour exercer le métier d’entraîneur ».

(c) Photo : Olivier Brajon

Diplôme en poche, la #16 des Bleues va désormais se focaliser sur sa carrière avant de se projeter sur la suite précise à donner : « Je vais continuer de m’enrichir des différentes cultures lors des prochaines années en club et en sélection. Quand ma carrière sera terminée, je compte transmettre ce que le sport de haut niveau m’a appris et partager mon expérience dans un futur rôle d’entraîneur ».

De son côté, Yorick Treille, après avoir disputé 13 Championnats du Monde et les Jeux Olympiques 2002 avec les Bleus, est déjà dans le vif du sujet. Il fait partie des cinq hommes de la première promotion de ce DE JEPS « Étalé », qui est aussi accessible aux entraîneurs et joueurs de Synerglace Ligue Magnus et Division 1. L’ancien international a vu sa reconversion arriver plus vite que prévu : après avoir débuté la formation en tant que joueur à Mulhouse, il a endossé le rôle d’entraîneur principal des Scorpions dès novembre 2018. Puis, en vue du Mondial 2019, il est nommé entraîneur assistant de l’Équipe de France aux côtés de Philippe Bozon. Un rôle qu’il conjugue désormais avec celui d’entraîneur principal de l’Équipe de France U20, après avoir quitté Mulhouse à la fin de saison 2019/2020.

Le technicien âgé de 40 ans explique les bénéfices de la formation : « Jouer et enseigner n’est pas la même chose. Lorsque l’on joue, on fait certaines actions naturellement et la formation nous permet de prendre du recul, de gagner en analyse. C’est un réel gain de temps dans la reconversion. J’avais pour volonté de me former depuis 2010 mais en jouant à l’étranger cela n’était pas possible. Dès que le diplôme s’est ouvert aux SHN, j’en étais très heureux et je me suis inscris. »

(c) Photo : FFHG

Treille est très connaissant de la souplesse qu’ont fait preuve les formateurs par rapport à ses changements de poste : « Les projets ont été adaptés et individualisés. Chaque candidat a eu la liberté de s’ajuster par rapport son parcours ». En plus de cette flexibilité, Lore Baudrit loue la relation privilégiée avec son tuteur, Sébastien Roujon, entraîneur-adjoint des Bleues et entraîneur du Pôle France Féminin : « Il y a eu un vrai partage d’expérience et de réflexion. Il était très disponible pour répondre à mes questions et m’a permis de bien avancer sur mes dossiers ».

Les trois jeunes diplômés sont unanimes sur une autre richesse de la formation : le partage d’expériences entre les membres de la promotion. « Le groupe était vraiment solidaire et les échanges entre joueurs et joueuses ont été très enrichissants. Cette expérience a permis d’en apprendre plus sur la réalité du quotidien de chacun » explique notamment Baudrit.

Figurant parmi les 11 pionniers de cette nouvelle formule du DE JEPS, les trois Tricolores attendent désormais de connaître leurs successeurs… Yorick Treille, qui a déjà présenté la formation aux joueurs actuels, les prévient « En cas d’hésitation, mieux vaut s’abstenir. Ce projet requiert une réelle motivation et de l’investissement. Il faut être ouvert d’esprit et avoir envie de sortir de sa zone de confort. Mais si on a l’envie de devenir entraîneur, c’est un très bon chemin ».

 

Pour en savoir plus :

Toutes les informations sur ce diplôme sont indiquées sur le site de la FFHG, www.hockeyfrance.com, rubrique Se Former > Formation Professionnalisante > DE JEPS.

Les dossiers de candidature pour intégrer la promotion peuvent être déposés jusqu’au 15 mars 2021.

Morgane Rihet, Florian Hardy et Hugues Cruchandeau ont été interviewés fin juin 2019, lors de la session en présentiel de 15 jours réunissant les membres de la promotion à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise. Découvrez leurs propos en vidéo :

La liste des diplômés de la première promotion du DE JEPS Étalé, avec entre parenthèse les structures d’accueil :

  • Marion ALLEMOZ (FFHG – Ligues AURA et PACA)
  • Alexandre AUDIBERT (Chamonix)
  • Lore BAUDRIT (FFHG – Ligues AURA et PACA)
  • Hugues CRUCHANDEAU (Mulhouse puis Villard-de-Lans)
  • Julien DESROSIERS (Bordeaux)
  • Florian HARDY (Angers)
  • Betty JOUANNY (Chamonix – Ligues AURA et PACA)
  • Athéna LOCATELLI (Villard-de-Lans)
  • Morgane RIHET (Limoges – Ligue Nouvelle-Aquitaine, puis Cergy-Pontoise)
  • Clara ROZIER (Morzine-Avoriaz – Ligue AURA)
  • Yorick TREILLE (Mulhouse puis FFHG)

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Pôle France

Journal de Bord, épisode 5 par Marine Farnaud

Ma nouvelle vie au Pôle France

J’ai commencé le hockey chez les Rapaces de Gap lorsque j’avais 6 ans. Ensuite, pour mener mes projets et pour ma performance j’ai décidé de postuler au Pôle France pour la saison 2019-2020.

Après avoir été retenue à la suite du week-end de sélection, j’ai fait mes valises, pris mon sac de hockey, mes crosses, j’ai parcouru 700 kms et je suis venue m’installer dans mon studio à Cergy-Pontoise pour la 1ère année du Pôle France dans cette ville. J’ai décidé de rejoindre cette structure avec comme ambition ma progression sur la glace et en préparation physique : la charge d’entraînement (7 entraînements glace et 3 hors glace) ainsi que l’intensité attendue étant élevées nous sommes dans les meilleures conditions possibles pour évoluer.

Les infrastructures mises à notre disposition ont aussi une influence sur notre performance. Se faire un jacuzzi entre copines après une séance pour se relaxer, c’est pas mal. Ou un bain froid, moins drôle mais efficace !

Être au Pôle France, c’est aussi mener un double projet sportif et scolaire (un des mots clés de cette structure), il faut donc avoir une organisation parfaite afin de tout réussir. Le staff est à notre écoute concernant nos besoins, ce qui nous permet d’avoir des jours de repos, un suivi médical ou alors travailler certains soirs.

Ma 1ère année au Pôle France a été super. Je suis arrivée dans un nouveau lycée pour ma terminale et tout s’est super bien déroulé… sauf peut-être le premier jour où on est arrivées en retard avec Anae Simon et Lucie Quarto car on s’est perdues dans le lycée ! On se connaissait quasiment toutes donc ça a facilité l’insertion des nouvelles. L’adaptation due au changement de ville et de mode de vie a été compliquée au début mais nous étions toutes dans le même cas. En même temps, c’est vrai que passer de 350 jours de soleil par an à 350 jours de pluie c’est pas l’idéal… Mais bon, la 1ère année demande toujours du temps et des modifications !

PFF devant le nouveau logement

Pour ma deuxième saison au Pôle France, je suis en 1ère année de licence STAPS. Les entraîneurs ont mis en place 2 créneaux de glace et 2 créneaux de musculation supplémentaires pour les 4 joueuses universitaires afin de pouvoir nous entraîner si notre emploi du temps coince sur d’autres jours. C’est le moment fun où on peut gagner une cannette en faisant des challenges contre le coach et les 3 autres filles.

Cette saison est assez compliquée à cause du Covid-19 mais Sébastien Roujon et Jean-Baptiste Chauvin parviennent à nous planifier des matchs internes le week-end en condition réelle : un peu de musique, des arbitres et le tour est joué !

Le Pôle France est une structure permettant d’augmenter ses chances d’intégrer les rangs des équipes de France. Ici tout le monde travaille dur pour y arriver, le rêve de toutes les filles de l’équipe c’est de porter le maillot des Bleues et de participer aux Jeux Olympiques.

Après ces deux années je pense que c’est la structure la plus adaptée pour les jeunes filles souhaitant faire du hockey à haut niveau. On crée des liens forts entre nous, en vivant 24h/24 ensemble et 7j/7 nous sommes devenues une vraie famille (même si parfois on se crêpe le chignon, comme dans toutes les familles !).

Maintenant que nous avons toutes les cartes en main, c’est à nous de montrer de quoi nous sommes capables.

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Charlotte Cagigos

« Pour moi, ce que je fais est normal »

Charlotte Cagigos est une des rares femmes à avoir pris part à un match masculin. À l’occasion de son stage avec l’Équipe de France féminine à Dunkerque, la gardienne caennaise est revenue sur son parcours et ses ambitions futures.

Le hockey sur glace ? Charlotte y est tombée dedans lorsqu’elle était petite. « J’ai commencé à 3 ans à Montpellier puis j’ai continué dans ce club jusqu’à mes 14 ans », explique la jeune gardienne. Une passion qui l’a conduite jusqu’au Pôle France Féminin de Chambéry. En avance au niveau scolaire, la Montpelliéraine a eu besoin de changement lors de l’obtention de son bac. « J’ai contacté des clubs en France et j’ai eu de bons retours sur Caen. Pour eux, ça ne changeait rien que je sois un garçon ou une fille. Leur discours m’a plu et a fait la différence, j’ai donc rejoint leur Pôle Espoir » détaille Charlotte Cagigos.

Passée par toutes les catégories des U17 à la D3, la back-up de Ronan Quemener s’estime chanceuse d’être arrivée à cette place en Divison 1 puisque celui-ci s’entraîne à Rouen la semaine. Ce qui lui a permis de s’intégrer plus facilement avec le collectif lors des entraînements.

« Je ne réalisais pas ce qu’il se passait »

L’aboutissement de tout ce travail s’est déroulé le 6 janvier dernier. Lors du match amical entre les Bisons de Neuilly-sur-Marne et les Drakkars de Caen. Dans les cages, Charlotte allait connaître sa première rencontre. De l’excitation et de la pression, la joueuse de 20 ans raconte : « j’étais stressée aussi mais plus par rapport à tout ce côté médiatique qui m’a fait me rendre compte que j’étais une des seules filles à faire ça et qui m’a mis un peu cette pression sur les épaules. J’ai réussi à montrer que les filles ont aussi leur place ici. Au fond, c’était quand même une étape naturelle, c’était un match amical, je savais qu’il y aurait potentiellement cette occasion qui allait se présenter. »

Même à la fin de la rencontre, la pression est restée intacte. La jeune gardienne ne réalisait pas ce qu’elle venait de faire : « Une fois que le match s’est joué, le stress n’est pas forcément parti, parce qu’il y a pas mal de médias qui s’y sont intéressés*, notamment à la télévision, et c’est vrai que ça fait bizarre de se retrouver là-dedans parce que pour moi ce que je fais est normal. »

« C’est ce qui lui permettrait de franchir un cap »

Lors du stage à Dunkerque, Charlotte Cagigos a continué son perfectionnement avec l’Équipe de France féminine auprès de joueuses plus expérimentées. Elle explique que c’est un atout qui l’aide à grandir : « Je revois des filles que je connais depuis le Pôle France, d’autres que je découvre. Il y a aussi des joueuses avec des expériences différentes des miennes donc j’écoute et je prends les conseils. Elles ont aussi des avis différents sur le hockey puisque le hockey masculin et féminin sont quand même différents, que cela soit à l’étranger ou non. »

Si la gardienne caennaise est arrivée à ce niveau, c’est qu’elle le mérite estime Grégory Tarlé, entraîneur des Bleues : « C’est une personne travailleuse, elle le prouve lorsqu’elle est avec nous. C’est un ressenti partagé avec les entraîneurs de son club à Caen, avec qui j’échange souvent ».

Quelle suite pour la gardienne dans les années à venir ? Charlotte assure qu’elle se sent bien à Caen, qu’elle n’envisage donc pas de partir et qu’elle réfléchira à la fin de ses études. Elle veut continuer à prendre du plaisir là où elle est. Bien que le sélectionneur ait un petit conseil pour son futur : « Je pense qu’elle a trouvé un bon contexte à Caen pour l’entraînement. Ce que je pourrais lui conseiller, même s’il n’y a pas de contrat à respecter pour être en Équipe de France, ce serait de trouver une place dans un championnat féminin majeur en Europe. C’est ce qui lui permettrait de franchir un cap, de jouer plus proche du niveau international féminin ». De quoi rejoindre plus régulièrement Caroline Baldin et Caroline Lambert ?

*Liste non-exhaustive des médias ayant élaboré un sujet sur la titularisation de Charlotte Cagigos : Ouest France, La nouvelle république, Libération, France inter, Canal +, France TV, M6)

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Taxe d’apprentissage 2021

Prenez part à la formation des entraîneurs – taxe d’apprentissage 2021

Comme en 2020, suite à l’application de la « loi avenir », l’INF peut désormais être destinataire uniquement du sol-de (13%) de la taxe d’apprentissage.

Pour rappel, cette taxe concerne les entreprises françaises qui sont assujetties à l’impôt sur les société ou à l’impôt sur les revenus et qui possèdent au moins 1 salarié (plus de précisions sur le site du service public).

Elle a pour but de développer la formation professionnelle et technologique. Ainsi en tant qu’organisateur de formations nationales d’entraîneur, notamment du « DE JEPS perfectionnement sportif » ainsi que du « DES JEPS performance sportive », il est possible de nous verser une partie.

Si vous souhaitez participer vous aussi à la structuration et au développement des formations professionnelles des entraîneurs du hockey sur glace, nous vous invitons prendre connaissance voire à relayer auprès de votre réseau et/ou partenaires le bordereau d’explication ainsi que la plaquette de présentation de l’INF. Vous trouverez ces documents sur la page dédiée à la taxe d’apprentissage du site de la FFHG.

Nous en profitons pour remercier ceux qui oeuvre pour la qualité des formations de la FFHG, dont l’obtention du label Qualiopi en décembre dernier est un témoin significatif. Que ce soit en participant à l’organisation des formations (structures d’accueil, organisateurs, référents formation, formateurs), à l’accompagnement des stagiaires (tuteurs, clubs, conseillers techniques) ou encore au financement d’outils et projets de développement des formations professionnelles (taxe d’apprentissage, partenaires).

En 2020, nous avons notamment eu le soutien des entreprises suivantes : Anis Event, ALP’21, Mauffrey Paris, MGN, Openhealth Company, SAS Humanae Security Services H2S, SUP Interim 31 Troyes, et Trilog.

Si vous souhaitez avoir plus de détails sur la taxe d’apprentissage n’hésitez pas à contacter l’INF ([email protected]) ou M. Lauga, Directeur administratif et financier de la FFHG ([email protected]).

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La photo rétro : Hommage à Bruno Ranzoni

Il y a deux ans disparaissait le légendaire gardien de but international de Chamonix Bruno Ranzoni à l’âge de 91 ans. Membre permanent de l’équipe de France durant quinze ans, ce joueur d’origine italienne, amoureux de la région du Mont-Blanc, a transmis également à sa famille sa passion pour le hockey sur glace.

D’abord à ses enfants, Gilles et Patrick Ranzoni, respectivement ancien arbitre international et joueur de haut niveau, ce dernier ayant remporté le dernier titre de champion de France du club de Chamonix en 1979. Le témoin a été transmis ensuite plus tard à son petit-fils Raphaël, capitaine des Yétis du Mont-Blanc.

Mais comme le montre cette photo prise en 1951, Bruno Ranzoni préparait il y a 70 ans exactement avec beaucoup de concentration les championnats du monde de hockey qui furent organisés à Paris dans l’ancien Vélodrome d’hiver.

Pour l’anecdote, avant ce tournoi mondial, les Tricolores se sont entraînés sur une patinoire provisoire installée su le court central de Roland Garros !

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Les Brèves

Nouveau vestiaire pour nos Bleus

Cette saison, le vestiaire des Équipes de France à l’Aren’Ice a été relooké et réaménagé. Les Bleus ont pu l’inaugurer à l’occasion de leur stage effectué du 7 au 10 février. Découvrez-le ici en images.

Première E-Hockey Cup

La E-Hockey Cup, tournoi gaming entre les 12 clubs de Synerglace Ligue Magnus, se déroulait ce mardi 2 février. Quentin Tomasino, joueur des Dragons de Rouen, remporte cette première édition suite à sa victoire en finale contre Vince Tartari des Boxers de Bordeaux. Le replay de cette soirée inédite est disponible ici.

Subvention fédérale

Les Ligues Régionales conservent leur subvention fédérale.

Devant les difficultés de mettre en oeuvre, en 2020, les actions régionales de développement, la FFHG a décidé de sanctuariser la subvention fédérale (PDA). Le maintien de cette subvention de 100 000 € à destination des Ligues leur a permis de réorienter et/ou d’adapter les actions à la crise pour fidéliser (matériel pour les activités hors glace, webinaires, etc.) mais également de prévoir des actions complémentaires de recrutement pour la rentrée 2021.

Label

Du fait de la pandémie, la saison 2020-2021 n’est absolument pas représentative de l’activité « habituelle » des clubs. Il n’est donc pas possible de demander aux clubs de remplir les pré-requis nécessaires à l’obtention ou au maintien du ou des labels.

Le groupe de travail en charge des Labels a donc a proposé au Bureau Directeur de la FFHG la possibilité que la saison 2020-2021 soit une année blanche et cela a été acté. Ce report va permettre d’offrir du temps supplémentaire aux clubs pour préparer leurs prochaines demandes de labélisation qui seraient parties prenantes du projet global de développement de chacun des clubs.

De plus, les acteurs de la COCD Développement, de l’Institut National de Formation, de la Commission Féminine et de la Commission Arbitrage vont revisiter les labels (tant sur le fond que sur la forme) pour vous proposer une formule renouvelée et adaptée à vos besoins.

Le Pôle France Féminin sur Sport en France

Le mercredi 10 février, l’émission Génération Jeunes de la chaîne du CNOSF « Sport en France » avait pour invités Anaé Simon, Lucie Quarto et Jean-Baptiste Chauvin. Notre Pôle France Féminin a ainsi été mis en valeur par deux de ses joueuses et son responsable. Le replay de l’émission est disponible sur CE LIEN.

 

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Les Chiffres-clés

4

Comme le nombre de séances d’entrainement à destination des U9/U11 organisées en direct vidéo et à distance avec des internationaux tricolores. Entre le 16 décembre et le 24 février, Alexandre Texier, Lore Baudrit, Sacha Treille, Anouck Bouche, Anthony Guttig et Marie-Pierre Pélissou ont successivement partagé un instant privilégié avec les jeunes hockeyeuses et hockeyeurs participants (replays disponibles sur la chaîne Youtube des Ligues).

17

C’est le nombre de rencontres de saison régulière de Synerglace Ligue Magnus diffusées sur Sport en France. Les 12 clubs auront tous été à l’antenne au moins à deux reprises (Programmation complète à retrouver ici). 

56

Joueurs ont été conviés à une réunion présidée par Philippe Bozon afin d’aborder le prochain objectif des Bleus, le tournoi de qualification olympique prévu en aout prochain en Lettonie. 

500

500 kits d’équipement pour débutant ont été envoyés aux clubs dans le cadre du plan de soutien Covid-19, ainsi qu’un seau de 50 palets aux couleurs de la FFHG

7 000

Le nombre de visiteurs uniques lors de la première soirée E-Hockey Cup regroupant les 12 équipes de la Synerglace Ligue Magnus.

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Agenda

Equipes de France

Du 14 au 17 mars, les Bleus de Philippe Bozon se réuniront en stage à l’Aren’Ice de Cergy-Pontoise. Découvrez les 24 joueurs de Synerglace Ligue Magnus retenus pour ce regroupement en cliquant ici

Synerglace Ligue Magnus

La saison régulière se poursuit avec 40 rencontres prévues du vendredi 5 mars au samedi 2 avril. Cliquez ici pour accéder au calendrier. Parmi toutes ces rencontres, 5 seront diffusées sur Sport en France. Retrouvez la programmation TV/Web ici.

Division 1

La saison régulière se poursuit jusqu’au samedi 24 avril. La 6ème journée est au programme ce samedi 6 mars. Cliquez ici pour accéder au calendrier.

 

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