La Ligne Bleue N°43
23 Déc 2020 09:55 / A LA UNE, VIE FÉDÉRALE, NEWSLETTER
Retrouvez l’ensemble des actualités de la Newsletter fédérale, datant du mois de décembre 2020.
- Edito de Luc Tardif. Engagement, solidarité, passion.
- Les Ligues régionales s’adaptent à la crise !
- Prévention des violences. Stop au bizutage
- Adaptation numérique des territoires
- La photo rétro, Bois de Boulogne 1929
- Les Brèves
- Les Chiffres-clés
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Édito de Luc Tardif
Engagement, solidarité, passion.
Fidèles abonnés à notre lettre fédérale vous savez combien je suis attaché aux valeurs de notre sport. Engagement, solidarité, passion. Avec les mois écoulés, la fin de saison précipitée au printemps, le début de saison entravé à la rentrée, nos associations, nos clubs, notre fédération et nos institutions ont été, pour le moins, secoués.
Pour autant, au moment d’écrire ces lignes (14 décembre) et de se diriger vers le passage à 2021, je tenais à vous confirmer que nous faisons face. Concernant les reprises d’activités, nous nous tenons prêts avec des adaptations de calendriers et de formules. Si les championnats professionnels (SLM et D1) doivent s’achever avant fin avril, il y a des marges de manœuvre pour les autres divisions nationales (D2, D3, Féminine, U20 et U17).
En concertation permanente avec les commissions sportives, nous avons le soucis de maintenir, à défaut d’activité sur glace, des activités à distance mais aussi – et surtout – la vie des clubs. Nous sommes à l’écoute et avons entendu les besoins suite au premier confinement.
Dans un premier temps à la rentrée, le déblocage de fonds exceptionnels a permis de doter les clubs et ligues de kits promotionnels. Sous forme de stands, vidéos, bannières, fanions, affiches et dépliants, ces outils ont permis de venir à la rencontre du public, d’aider nos clubs à faire connaître leurs activités, à pérenniser leur base et à recruter.
Dans un second temps, nous avons investi dans des équipements « premiers pas sur la glace ». Cinq équipements complets par club à destination des écoles de hockey seront routés dés l’allègement des mesures restrictives pour la pratique des mineurs. Au total, un effort de 300 000 € dédiés aux clubs.
La reprise sous contraintes en septembre puis les mesures de couvre-feux et de confinements sont venues fragiliser – « comme une seconde vague » – des structures qui avaient déjà fait beaucoup pour s’adapter.
La Fédération n’a jamais cessé de s’employer auprès de ses institutions de tutelle. À l’image de nombreuses décisions, elle n’a pas pu empêcher les expédients de restriction d’activité.
C’est frustrant pour nous tous , et tout sport confondu, de constater que le travail des clubs associatifs, le rôle qu’ils tiennent dans notre société, le dévouement des bénévoles, l’implication, la passion, auraient certainement mérité d’être mieux considérés lors des différents arbitrage du gouvernement.
Nous voulons encore nous battre et je reçois beaucoup de témoignages du terrain qui me galvanise car vous faites face. Vous vous adaptez, vous êtes agiles et créatifs. En dépit des difficultés, des reports, des annonces contradictoires, vous n’avez pas laissé place au découragement. Nous allons, vous aider à sortir de cette mauvaise passe avec nos valeurs de solidarité.
Ainsi, aux aides précédemment décrites je peux confirmer un nouveau plan de soutien très conséquent pour les moyens financiers de la FFHG. J’ai réuni les clubs pour leur annoncer le détail du dispositif qui vise à atténuer les pertes financières. Fédérer notre socle pour affronter les défis de demain est mon devoir. En interne les élus, les cadres techniques, les équipes du siège tiennent la barre et préparent les objectifs de demain. Aux clubs, je veux prononcer plus qu’un discours, je veux leur offrir une marge de manœuvre dédiée et dimensionnée. La Fédération s’engage financièrement à soutenir les clubs.
Ces prochains jours, nombreux seront les souhaits de faire de 2021 une année meilleure. Si je souhaite m’inscrire dans ce mouvement d’optimisme je me prépare à poursuivre les efforts. Le temps des fêtes est là et je vous souhaite – dans ce climat si particulier – d’en profiter pour nourrir votre passion et partager avec vos familles des messages d’espoir. Joyeuses fêtes et Bonne année.
Luc Tardif
Président de la FFHG
(c) Photos : X. Lainé / FFHG
Les Ligues régionales s’adaptent à la crise sanitaire
La crise de la COVID 19 a fortement perturbé les actions de développement programmées par les Ligues régionales sur l’année 2020. Ces dernières ont donc dû adapter leur projet à la situation inédite actuelle.
Les projets de développement des Ligues ont été mis à rude épreuve avec la crise sanitaire et ses deux confinements. Devant l’impossibilité de mettre en œuvre un certain nombre d’actions de recrutement, de fidélisation et/ou de développement, les Ligues régionales et la COCD ont su adapter le projet pour faire face à cette situation inédite.
En effet, les Ligues ont dû tout d’abord réorienter leur projet aux réalités de la crise et de leur territoire :
- Développement des moyens de communication d’échange en distanciel avec tous types de publics afin d’assurer un contact régulier avec les clubs et les licencié(e)s. Ces supports ont permis également d’animer les réseaux sociaux et de lancer différents jeux, concours ou challenges à destination des plus jeunes licencié(e)s.
- Achat de matériel d’entraînement hors glace général et spécifique évolutif afin de pouvoir assurer de bonnes conditions individuelles d’entrainement pour nos jeunes hockeyeurs et hockeyeuses en devenir.
- Achat de prestations spécifiques en communication d’ordre général et/ou en animation de séances en distanciel à destination des pratiquant(e)s : Yoga, Préparation physique, nutrition, etc.
Les Ligues Régionales ont dû également adapter le budget à la situation actuelle. Elles bénéficient de deux décisions majeures de la FFHG et de l’Agence Nationale du Sport (ANS) :
- La sanctuarisation de la subvention fédérale (PDA) pour les réorienter sur de nouveaux projets adaptés à la crise ou pour prévoir des actions complémentaires de recrutement et de fidélisation en 2021.
- La possibilité de réorienter ou de reporter les subventions « PSF 2020 » de l’ANS (ndlr : plus d’informations dans la rubrique « brèves »).
Enfin, sous l’impulsion de la FFHG et de la DTN, les Ligues Régionales ont échangé régulièrement sur leur situation, leurs idées et leurs actions. Ce travail collaboratif a permis une mutualisation des initiatives afin que le plus grand nombre de nos licenciés bénéficie de ces idées et actions.
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Prévention des violences
Stop au bizutage
Si le hockey sur glace est un sport festif, il est également vecteur d’éducation à la citoyenneté. Notre sport n’est pas un monde à part et, comme dans la société, les règles du bien vivre ensemble s’y imposent à chacun. Tous passionnés, nous vivons au travers du hockey sur glace une aventure avec des valeurs communes à incarner et à faire vivre. Parmi celles-ci : l’esprit d’équipe et le respect.
Début 2020, les révélations de violences sexuelles dans le sport nous ont fait prendre conscience de l’omniprésence de comportements contraires aux valeurs de celui-ci. L’ampleur, la gravité et le nombre de dérives signalées (plus de 300 cas pour 40 fédérations concernées d’après les derniers chiffres du ministère des sports) doivent nous amener à une vigilance et une mobilisation accrue.
Depuis septembre, la FFHG a mis en place une campagne de sensibilisation et de prévention comprenant une page internet dédiée, des webinaires et des temps d’échanges. Le travail se poursuivra avec l’ensemble des acteurs pour bannir tout comportement qui serait contraire aux valeurs du hockey sur glace : violences sexuelles, humiliation, harcèlement, discriminations, bizutage, etc. La Fédération s’engage à prendre sa part pour lutter contre toutes les formes de violence, protéger ses licenciés et défendre ses valeurs. Elle compte sur l’implication de chaque licencié pour dire STOP.
Pour mieux connaître et comprendre les dérives, osons en parler : ZOOM SUR LE BIZUTAGE. Une étude nationale menée en 2019/2020 par l’association Colosse aux pieds d’argile et le ministère des sports montre que les pratiques de bizutage persistent dans l’ensemble des sports collectifs. Pour autant, elles n’en demeurent pas moins interdites et punies par la loi.
Alors le bizutage, c’est quoi ?
Hors les cas de violences, de menaces ou d’atteintes sexuelles, il s’agit pour un ou des individus d’amener autrui, contre son gré ou non, à subir ou à commettre des actes humiliants ou dégradants ou à consommer de l’alcool de manière excessive, lors de manifestations ou de réunions liées aux milieux scolaires, sportif et socio-éducatif (article 225-16-1 du code pénal). Par exemple : des actes graves comme des vols, des coups, des claques, des insultes… mais aussi des actes qui peuvent sembler anodins comme se raser la tête ou se teindre les cheveux, chanter…
Y a-t-il un vrai ou un faux bizutage ?
Non, il n’y a pas de vrai ou de faux bizutage. Pas plus qu’il n’existe de bon ou de mauvais bizutage. Même des jeux ou des activités à priori anodin(e)s peuvent être mal vécu(e)s par la victime. Il appartient à cette dernière de décider ce qui est humiliant ou dégradant pour elle.
Le bizutage c’est grave ?
Oui. Il s’agit d’un délit réprimé par la loi même lorsque la personne est consentante. Les auteurs s’exposent à deux types de sanctions pénales :
- une peine d’emprisonnement de 6 mois
- une amende d’un montant de 7 500 €
Ces sanctions sont doublées si la victime est une personne vulnérable du fait de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, d’une déficience physique ou psychique ou d’un état de grossesse. Les violences, les menaces ou les atteintes sexuelles dans le contexte du bizutage sont encore plus sévèrement punies.
Comment briser le tabou ?
- En acceptant d’en parler à une personne et/ou à une structure de confiance
- En refusant, sans crainte pour la suite, de telles pratiques.
Auteur ou complice, quels risques ?
Toute personne complice encourt les mêmes sanctions que l’auteur du bizutage. Est notamment complice la personne qui sciemment, par aide ou assistance, a facilité la préparation ou la consommation d’un crime ou délit (article 121-7 du code pénal). Des poursuites peuvent également être engagées pour non-assistance à personne en danger.
Dès lors, toute personne dont les actes rentrent dans le champ de ces définitions peuvent faire l’objet de condamnations. Il peut s’agir des dirigeants, d’un encadrant, d’un joueur ou de toute autre personne impliquée.
Les personnes morales (association, société sportive) peuvent également voir leur responsabilité engagée. En effet, l’organisation, l’aide ou la caution apportées par les dirigeants ou par les représentants d’un établissement peuvent entraîner leur condamnation. Il peut s’agir d’une amende ou de la fermeture des locaux qui ont servi au bizutage.
Des sanctions disciplinaires en complément
Dès qu’ils sont informés d’actes de bizutage, les dirigeants concernés sont tenus d’engager des poursuites disciplinaires contre les auteurs et les personnes qui y ont contribué, en s’appuyant sur le règlement intérieur du club et les procedures internes qui y sont mentionnées : ces derniers peuvent dès lors se préparer à une exclusion temporaire ou définitive. Le règlement disciplinaire général de la FFHG prévoit quant à lui des sanctions pouvant aller de l’avertissement à la radiation.
Encadré : Qui alerter ?
Si vous êtes victime ou témoin d’un acte de bizutage, vous devez :
- Porter plainte au commissariat ou à la gendarmerie de votre choix ;
- Informer sans délai l’autorité administrative de l’établissement.
Contact
116 006 – Numéro d’aide aux victimes (appel gratuit)
Ouvert 7 jours sur 7 de 9h à 19h
Ecoute, informe et conseille les victimes ainsi que leurs proches
Pour aller plus loin
Lien vers les outils mis à disposition des clubs dans le cadre de la prévention des violences, en cliquant ici ;
Lien vers le guide juridique sur la prévention et la lutte contre les incivilités, les violences et les discriminations dans le sport, en cliquant ici.
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Adaptation numérique des territoires
Devant l’impossibilité de se réunir dans une patinoire pour des entrainements sur glace et hors glace, les territoires se sont adaptés pour développer et partager du contenu pédagogique ou de formation sous format numérique.
La crise sanitaire actuelle a engendré deux confinements qui ont rendu impossible tous les entrainements et rassemblements collectifs : Hockey-sur-glace, préparation physique, yoga, fitness, nutrition, formation etc. Afin de s’adapter à cette situation inédite, les Zones et les Ligues régionales, en lien avec la COCD, l’INF, la CARJ et la DTN, ont mis en œuvre et mutualisé des sessions numériques de ces entrainements et formations.
Des chaines YouTube des clubs ont été créées par les Ligues ou les Zones. Ces chaines centralisent les actions d’animation hors glace, « culture hockey », etc. et sont alimentées par les clubs eux-mêmes au travers des enregistrements de leurs lives (Zoom, YouTube, Facebook, etc.). La COCD et la DTN coordonnent le visuel et l’architecture de ces chaines et créent les liens les unes entre les autres, ainsi qu’avec la chaine des Ligues pour un accès national.
Les Ligues des trois Zones ont choisi de s’associer afin de mutualiser l’ensemble des initiatives territoriales à l’attention des entraîneurs des clubs. La COCD et la DTN assurent la coordination de cette collaboration qui se traduit par la publication d’un calendrier national de webinaires. Leurs thèmes sont avant tout d’ordre technique sur des sujets relativement précis émanant pour l’essentiel des entraîneurs eux-mêmes. L’accès à ces webinaires est gratuit et sans inscription. Outre la date et la plage horaire de déroulement, le calendrier national répertorie les thèmes abordés : l’animateur du webinaire, l’outil de visioconférence utilisé et sa capacité d’accueil. Les licenciés peuvent également suivre assez facilement les nouvelles publications puisque toutes les parutions des sept derniers jours sont signalées en rouge.
En plus de ces webinaires « entraineurs » émanant des territoires, l’INF a mis en place des webinaires « dirigeants » sur des thématiques précises telles que « Comment faire une demande de subvention ? » ou encore « Construire un outil efficient en lien avec son projet de développement dans un contexte à géométrie variable ». D’autres formations sont en prévision pour les mois à venir.
Devant le succès de ces contenus pédagogiques, sportifs et de formation, sous format numérique, les Commissions Fédérales et les territoires réfléchissent à les pérenniser pour les années à venir.
?️? Avec plus de 140 vidéos publiées sur leur chaîne Youtube, les Ligues de Hockey-sur-Glace mettent à votre disposition de nombreux contenus pour poursuivre votre entraînement, malgré le deuxième confinement ?https://t.co/U974OzwpR9
— Équipes France Hockey (@Hockey_FRA) November 20, 2020
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La photo rétro : Bois de Boulogne 1929
Deux ans avant que ne débutent les fameuses « années folles » du hockey-sur-glace dans l’ancien vélodrome d’hiver (Vel’d’Hiv) au centre de Paris, c’est dans le Bois de Boulogne, où fut aménagé une patinoire naturelle, que quelques matches amicaux improvisés obtenaient un franc succès.
Comme on peut le constater sur cette photo d’époque, ce sport encore confidentiel en France attirait pourtant une foule de curieux considérable qui étaient agglutinés tout autour d’une piste de jeu délimitée par de simples poutres en bois. En l’absence de balustrade, les charges étaient donc encore interdites. Par chance, en 1929 l’hiver fut très rigoureux permettant la formation d’une glace assez épaisse pour pouvoir supporter le poids des joueurs.
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Les Brèves
Les Chiffres-clés
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Comme le nombre de rencontres diffusées sur Sport en France en décembre (4 en Synerglace Ligue Magnus, 1 en Coupe de France). Un véritable #DécembreHockey en clair à la télévision pour le plus grand plaisir de tous.
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Comme le nombre de joueurs mobilisés pour le mini-camp Para-Hockey-sur-Glace organisé à Rouen les 4 et 5 décembre. Cliquez ici pour plus d’informations.
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Comme le nombre de joueurs de Synerglace Ligue Magnus ayant participé à l’un six regroupements internationaux tricolores, qui ont eu lieu à travers l’Hexagone sur la période du 20 novembre au 6 décembre. Retour en image sur ces mini-camps disponible ici.
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Comme le nombre de fans et d’abonnés cumulés par les trois comptes des Équipes de France de Hockey sur Glace sur les réseaux sociaux, à savoir Facebook, Twitter et Instagram. Merci infiniment pour votre soutien ! #HockeyFamily